Le Bonheur Maçonnique La démarche initiatique est la recherche pure et simple du bonheur. Il n’y a pas de chemin qui mène au bonheur, c’est le chemin qui est le bonheur, car il n’est de bonheur complet que partagé. La Franc-maçonnerie n’apporte pas de bonheur tout fait, tout préparé, sur mesure. Mais elle donne à l’initié la force et les outils pour forger en lui des « pensées de bonheur » par l’Art Royal, avec les arts eux-mêmes, qui l’éloignent de ses passions, de ses préjugés et de son égoïsme naturel. Le Bonheur est simple comme bonjour, et c’est pourquoi il est si difficile : il n’est qu’un grand oui au monde et à la vie. Il s’agit de désirer le réel – de l’aimer, si l’on peut, de l’accepter, si l’on ne peut pas – tel qu’il est, au lieu de le refuser toujours pour désirer l’irréel. Le bonheur maçonnique est-il une suite de plaisirs ou s’agit-il de chercher la félicité maçonnique de la sagesse grâce aux joies de l’esprit et du corps, à la joie d’être et d’agir pour les autres ? Pour « achever au dehors l’œuvre commencée dans ce Temple », il faut l’avoir pleinement assimilée par son cheminement initiatique vers son intériorité, c’est-à-dire vers son éternité individuelle, vers son Bonheur intime. Que la joie soit dans les cœurs ! La joie est un état actif de plénitude qui tire sa force de l’ordre que les hommes de sagesse aspirent à réaliser et de l’ordre universel. La joie nous rend plus vifs dans un plus vaste monde. La joie est le chant de la vie. Le bonheur est contagieux, propageons-le ! |